Interview au musée : les voix racontent mieux que les cartels ?

Qui n’est jamais passé à côté d’un cartel en musée ? Une étiquette trop longue, un vocabulaire technique, une police minuscule… Et pourtant, ces textes contiennent souvent des informations essentielles à la compréhension d’une œuvre ou d’un objet. Mais soyons honnêtes, l’œil préfère la peinture aux paragraphes. Alors dans la grande compétition de l’attention, le […]

Qui n’est jamais passé à côté d’un cartel en musée ? Une étiquette trop longue, un vocabulaire technique, une police minuscule… Et pourtant, ces textes contiennent souvent des informations essentielles à la compréhension d’une œuvre ou d’un objet. Mais soyons honnêtes, l’œil préfère la peinture aux paragraphes. Alors dans la grande compétition de l’attention, le visuel l’emporte sur le textuel. Les visiteurs étant là pour vivre une expérience sensible, se laisser captiver par les formes, les couleurs, les matières. Alors malgré ça comment transmettre l’histoire des œuvres sans casser cette dynamique de contemplation ?
Chez Nuits Noires, nous avons une réponse toute trouvée : l’ interview au musée.

Une médiation culturelle et scientifique plus accessible et compréhensible pour toutes les publics.

Interview au musée : la grande histoire par la petite

Transmettre le savoir ne signifie donc pas l’imposer. L’un des grands défis de la médiation culturelle est justement de rendre accessible la parole scientifique, sans la diluer ni la surcharger.

 

C’est là qu’intervient le principe narratif de la petite histoire.
Plutôt que d’asséner une vérité absolue, pourquoi ne pas la faire émerger à travers le témoignage de celles et ceux qui savent ? Historiens, conservateurs, restaurateurs, artistes… Tous détiennent ainsi une connaissance précieuse. Il suffit de leur tendre un micro.

 

L’interview est une médiation douce. Elle simule une conversation et met ainsi en lumière la passion derrière les savoirs.

 

C’est ce que nous mettons en œuvre chez Nuits Noires, avec une approche journalistique, sensible et sonore. Nous allons donc à la rencontre de ces voix expertes. Puis nous les restituons dans une forme immersive, naturelle, humaine.

interview au musée et patrimoine
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Une voix dans l’oreille au musée, comme un guide discret et intime

Imaginez un parcours de visite où il n’y a pas de cartel. C’est une voix familière qui vous raconte une anecdote sur l’œuvre devant vous.

 

Donc pas un discours solennel, pas une voix off théâtrale.
Mais une confidence, comme si un ami bien informé vous glissait quelques mots à l’oreille.

 

C’est ce que permet l’interview au musée :

  • Créer un lien émotionnel entre le visiteur et l’objet.

  • Incarner le savoir, lui donner un visage, une voix, une personnalité.

  • Donner à entendre ce qu’on ne pourrait lire sans décrocher.

 

Ce format génère ainsi une forme d’intimité. Il fait entrer le visiteur dans les coulisses du musée, là où l’histoire prend vie au contact de celles et ceux qui la connaissent.

Des dispositifs de médiation à taille humaine avec un discours accessible pour tous

Interview au musée comme outil d’appropriation au discours de l'exposition

L’écoute transforme ainsi le rapport au contenu. Elle libère le regard, accompagne la déambulation. Elle permet ainsi une appropriation plus libre et plus fluide de l’information.

Dans notre expérience, les interviews sont particulièrement efficaces pour :

  • Contextualiser une œuvre ou un objet complexe, sans l’alourdir de jargon.

  • Humaniser le discours scientifique, en révélant le point de vue de l’intervenant.

  • Stimuler la curiosité, en laissant la porte ouverte à l’interprétation.

Et surtout, l’interview laisse une trace mémorielle. On oublie parfois ce qu’on a lu. Mais on se souvient mieux d’une voix, d’un ton, d’un rire, d’une émotion.

 

Chez Nuits Noires, nous avons fait de l’interview une signature. Notre autrice-journaliste Lucie Baverel rencontre scientifiques, professionnels et passionnés pour capter leurs récits. Et ainsi créer des capsules sonores qui trouvent leur place dans le parcours de visite.

 

Chaque voix raconte donc son pan de vérité, sans écraser celle du visiteur. C’est cette pluralité des récits qui fait la richesse d’une exposition. Et l’interview est donc là pour l’orchestrer avec finesse. Comme dans le cas du projet présenté en vidéo ci-contre. Avec l’orchestre résident de La Seine Musicale nous partageons les coulisses et les voix des membres d’Insula Orchestra. 

Le développement de l'audio personnel dans la médiation des institutions culturelles

Interview au musée : un médium puissant, intime et adaptable

Les interviews au musée répondent ainsi aux nouveaux usages culturels. Aujourd’hui, le public veut :

  • Comprendre sans être infantilisé.
  • Écouter tout en se déplaçant.
  • S’attacher aux histoires humaines autant qu’aux faits historiques.

 

Avec le développement de l’audio personnel (casques, smartphones, audioguides interactifs), l’interview trouve donc naturellement sa place dans les expositions.

 

Elle devient un médium discret, adaptable, puissant. Elle invite ainsi à ralentir, à écouter, à ressentir. Elle participe à réconcilier émotion et savoir dans la médiation culturelle.

interview au musée

Être accompagné de professionnels de l'interview

Nous ne concevons pas l’interview comme une simple restitution d’informations.
Nous la travaillons comme une narration immersive, où chaque voix porte ainsi une ambiance, un tempo, une couleur.

 

Le son, le silence, les intonations… Tout est pensé pour créer une écoute vivante.
Parce qu’une bonne interview est une interview aussi bien écrite, que bien entendue.

 

Et si vous voulez en savoir plus, venez découvrir nos projets.
Et pourquoi pas, réfléchir ensemble aux voix que nous pourrions faire entendre dans vos espaces ?

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